La stratégie que nous adoptons privilégie la mise en valeur, par un réseau de mots-clés, des liens transversaux qui se tissent entre des champs différents plutôt qu’un classement monovalent, opéré en fonction de la seule chronologie ou des seuls noms propres ; les regroupements thématiques plutôt que la multiplication des rubriques et des sous-rubriques dans l’architecture du site, par l’aménagement d’un accès différentiel aux archives orales en fonction de six entrées : « individus », « institutions », « disciplines », « champs de recherche », « objets de recherche », « instrumentation ». La totalité des transcriptions est accessible dans la rubrique « individus ». Les cinq autres rubriques d’indexation renvoient aux transcriptions stockées dans la rubrique « individus » par l’intermédiaire de liens thématiques et sémantiques. De manière générale, les rubriques et sous-rubriques que nous avons choisies n’ont pas vocation à être normatives : nous ne cherchons pas à établir une typologie statique et complète des disciplines et champs de recherche. Nous avons au contraire privilégié une approche pragmatique, qui facilite pour les usagers l’accès aux données et la circulation transversale, et qui, somme toute, renvoie à la vision dynamique que nous partageons au sujet des sciences contemporaines.