Site web ESPCI
Avec le développement de l’internet, trop peu de collections ont rendu leurs archives orales accessibles par ce moyen – les droits de diffusion n’ayant pas été prévus initialement pour cela.
Les technologies numériques sont incontestablement des « supports de mémoire ». Cependant, la masse d’informations qu’elles rendent disponibles met en crise les paradigmes traditionnels de gestion des données et de préservation de la continuité de la mémoire [1 ; 2 ; 3]. En effet, avec l’internet, ce n’est plus à la lacune et à la raréfaction qu’est confronté l’historien, mais à la surabondance et au foisonnement des sources. Les technologies numériques appellent par conséquent des stratégies spécifiques d’organisation des données, mais aussi une réflexion sur les questions que posent la collection, l’utilisation et la conservation de telles archives historiques orales contemporaines.
Des outils de mémoire et des documents pour l’histoire
[8] Peter Lyman, Howard Besser, 1998, “Defining the problem of our vanishing memory : Background, current status, models for resolution”, Time and bits : Managing digital continuity, M. MacLean, B. H. Davis (eds), Getty Information Institute and Getty Conservation Institute, Los Angeles, 11-20.
[9] Ross, Seamus, 2000, Changing trains at Wigan : Digital preservation and the future of scholarship, London, (http://www.bl.uk/npo/pdf/wigan.pdf).
[10] Gilliland-Swetland Ann J., 2000, Enduring paradigm, new opportunities : The value of the archival perspective in the digital environment, Council on Library and Information Resources, Washington D.C. (http://www.clir.org/pubs/reports/pub89/contents.html).
